Réunion publique de soutien à G. Pommateau...

Salle Ambroise Croizat (Pierre Bénite), 31 Mai, 20h30 : une poignée de personnes patiente devant l'entrée. Accompagné de Camille, je m'installe dans la salle, à l'avant-dernier rang. Des affiches de soutien au candidat PS sont placardées aux quatre coins de la salle tandis que, sur une table, au fond, des tracts de soutien sont disponibles ainsi que des affiches et des casquettes imprimés du nom du candidat et du slogan "Je serai un député proche de vous"... Quelques 80 chaises sont disposées face aux différents invités que sont Nasser KHABAT et Nasser CHALANI (Agir pour la citoyenneté), Christiane DEMONTES (1ère secrétaire fédérale) et enfin Catherine TASCA (ancienne ministre, sénatrice des Yvelines) et bien sûr Gilles POMMATEAU.

Derrière le pupitre rouge, un homme d'une trentaine d'années fait son apparition, il est 20h50. Il nous rappelle que l'objectif de ces élections législatives est de présenter le nombre le plus important possible de députés de gauche face à Nicolas Sarkozy. Il fait d'ailleurs remarquer que la peinture située derrière lui, représente des jouteurs dont les barques sont rouge et bleu!

A peine cinq minutes plus tard, Christiane DEMONTES prend la parole devant la cinquantaine de personnes présente. Elle utilisera le total de ses vingt minutes d'intervention à démonter la droite comme il se doit. Elle qualifiera les premières mesures du "gouvernement Sarkozy" d'individualistes et prises essentiellement pour les plus riches. Elle dénoncera le bouclier fiscal, le "Travailler plus pour Gagner plus" et prendra la défense de la parité que le PS respecte avec 7 femmes pour 14 circonscriptions alors que l'UMP propose 14 hommes...

C'est donc à 21h15 que Gilles POMMATEAU entre en jeu. Lui aussi fustige l'UMP. Il multiplie alors les thèmes comme la main mise de la droite sur les médias ou la disparition prochaine de la carte scolaire. Au niveau local, le maintien des 226 postes bientôt supprimés de l'usine d'Arkema restent la priorité. Il conclue en indiquant que les jeux ne sont pas faits, l'espoir subsiste car la droite peut ne pas avoir de majorité à l'Assemblée Nationale. Il laisse alors la parole à Catherine TASCA, après seulement un quart d'heure...

Malgré une extinction de voix, le professionnalisme de Catherine TASCA se fait sentir dès les premières phrases... L'ancienne Ministre de la Communication de Lionel JOSPIN sait attirer l'attention du public. C'est la seule qui ne cassera pas systématiquement la droite. Elle propose même des solutions concrètes comme une alliance entre syndicats et partis politiques ou une allocation autonomie pour les parents sans-papiers dont les enfants sont scolarisés. Comme Gilles POMMATEAU, elle aborde les problèmes de carte scolaire et des liberté de la presse (notamment en parlant d"Empire médiatique" et de "Berlusconisation des médias"). Elle en profite pour dénoncer le Ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement dirigé par Brice HORTEFEUX. Elle critique aussi la politique du président concernant le logement, une "politique de propriétaire face à beaucoup de mal logés". Avant de conclure, elle aborde rapidement la santé, le service public, la justice ou encore l'égalité hommes/femmes et insiste enfin sur le fait que rien n'est joué dans ces élections, rappellant à notre mémoire les victoires de la gauche aux municipales de Lyon en 2001 et aux régionales (Rhône-Alpes) en 2004.

Il est un peu plus de 22h00 quand quelques questions sont alors posées aux invités, puis s'en suit le célèbre verre de l'amitié. Une amitié faite de Saumur, d'Oasis et d'eau gazeuse...